Collectif La Station

Résidence Les Franco-fils, du 17 au 21 avril 2023, en partenariat avec le Théâtre des Doms et le Théâtre de Cahors

 

Résidence Les Franco-fils

Des fils qui tissent les amitiés entre les scènes francophones, à travers des résidences francophones partagées.

[la fabrique francophone] (Fr) et le Théâtre des Doms (Be) s’associent pour proposer une résidence en avril 2023. Une semaine d’accueil au théâtre municipal de Cahors, réservée à une Cie belge francophone issue de la Fédération-Wallonie-Bruxelles et sélectionnée après un appel à candidatures ouvert en septembre 2022.

La compagnie sélectionnée à la suite de la première édition de cet appel à projet est le collectif bruxellois La Station.

Fantômes

Mise en scène : Daniel Schmit
Chorégraphie : Tara D’Arquian
Comédien·ne·s danseur·se·s : Marion Lory et Cédric Coomans
Musique : Ernest Berger

Le Collectif belge La Station est accueilli une semaine au Théâtre de Cahors pour les premières étapes du projet Fantômes. Ce projet, est un spectacle sur d’art, la danse et la résistance. La création se développe autour d’une recherche sur le mouvement dansé et théâtralisé et fait une place importante à la musique, exclusivement composée pour le spectacle. Dans Fantômes, les artistes sont des danseurs qui répètent, s’exercent et cherchent au plateau, sur une musique qui mêle recherche poétique, bricole électronique et airs traditionnels wallons et flamands. À travers un processus « gigogne » dans lequel les éléments s’enchâssent, les personnages traversent la fiction pour faire part de leurs réflexions sur l’art et empruntent les mots et les paroles d’autres artistes bien réels.

Le collectif La Station se veut le prisme théâtral d’intuitions et de fascinations communes pour l’âme humaine, pour ses contradictions et son insondabilité. Il y a dans leur théâtralité quelque chose de la cour de récréation. Un enfant retient ce qu’il a vu la veille à la télévision et le reproduit avec ses camarades dans un coin de la cour. A l’abri du regard des professeurs, ces enfants réunis dans leur coin, sous le préau, se projettent et s’embarquent dans leurs propres réinterprétations d’un monde. En buttant sur certains détails et en se les réappropriant, ils trouvent un certain « état de jeu » qui les captive. C’est cet état, cette tentative de reproduction maladroite, excessive et naïve que La Station recherche.