Le programme à consulter
Le programme détaillé
VENDREDI 14 JUIN – Cahors
17h
[Les droits culturels dans le Lot]
Présentation et discussion citoyenne
Avec Éric Fourreau
Place Saint Priest
Restitution du groupe de travail Adefpat
Éric Fourreau occupe depuis trente ans différentes fonctions dans le domaine de la culture. En tant que rédacteur en chef du magazine La Scène puis de La Lettre du spectacle, de 1996 à 2004, il sillonne la France et effectue de nombreuses missions à l’étranger (Espagne, Pologne, Italie, Argentine, Québec, Côte d’Ivoire, Mali…). En 2004, il fonde les éditions de l’Attribut, avec lesquelles il a depuis lors commandité et publié une quarantaine de livres et organisé une cinquantaine de rencontres sur la culture ou l’éducation artistique.
Les droits culturels désignent les droits, libertés et responsabilités pour une personne, seule ou en groupe, avec et pour autrui, de choisir et d’exprimer son identité, et d’accéder aux références culturelles, comme à autant de ressources nécessaires à son processus d’identification.
18h30
[Apéro en musique]
avec Kaïksis, musique populaire grecque
Rue Nationale – Le Dousil
Tassos Tsitsivakos (bouzouki, baglama, chant) et Léonidas Patouchas (guitare, chant) vont vous faire (re)décourvrir le rembétiko, cette musique populaire grecque née dans les prisons et les fumeries de haschish à la fin du 19ème siècle qui resta longtemps méprisée et interdite.
Influencés par l’héritage musical des réfugiés d’Asie Mineure, le duo Kaïksis chante l’amour, mais aussi des thèmes de la sous-culture urbaine anti-conformiste. Laissez-vous emporter par leurs airs écrits dans un langage aussi provocateur que poétique, portés par le bouzouki et le baglama.
20h
[Soirée Jeunes Textes en Liberté]
Avec Penda Diouf & Anthony Thibault
Et les autrices Béatrice Bienville, Anaïs de Clercq et Maïna Madec
Rue Nationale
[la fabrique francophone] donne carte blanche au label littéraire Jeunes Textes en Liberté pour animer cette soirée autour de trois autrices reçues en résidence à Cahors pendant l’année : Béatrice Bienville, Anaïs de Clercq et Maïna Madec. Venez découvrir l’envers de leurs imaginaires et vous plonger dans la cuisine de leurs écritures.
Des récits d’aujourd’hui pour dire le monde
Jeunes textes en Liberté (JTL) souhaite favoriser l’émergence des auteur.rice.s dramatiques et prône une meilleure diversité de narrations et de représentations sur scène. Dans les théâtres, mais aussi à l’extérieur, au plus près du monde.
Créé en 2015 par l’autrice Penda Diouf et le metteur en scène Anthony Thibault, ce label a pour ambition de faire entendre des textes inédits, qui s’adressent à tou·te·s.
Une diversité de narration
Leur ambition est d’accompagner les auteur.rice.s et de faire entendre des textes inédits qui s’adressent à tou.te.s. Ils souhaitent défendre une diversité de narration, privilégiant des récits incluant les français.es issu.e.s de l’immigration, les quartiers populaires, les racisé.e.s, les zones rurales, les milieux ouvriers, les oublié.e.s, souvent relégué.e.s en marge ou invisibilisé.e.s des scènes de théâtre, tout en évitant les stéréotypes.
Repérer et accompagner des auteur.rice.s
Chaque année, un comité de professionnel·le·s et de lecteur·trice·s amateur·rice·s sélectionne des textes anonymement à partir d’un thème en lien avec l’actualité. Les auteur·trice·s lauréat·e·s sont accompagné·e·s personnellement afin que les textes rencontrent des équipes artistiques et des maisons d’éditions, et dans la continuité, leurs publics.
Béatrice Bienville
Béatrice Bienville est autrice et metteuse en scène de théâtre. En 2012, lauréate du concours d’écriture théâtrale des jeunes de la Caraïbe, elle quitte la Guadeloupe pour ses études. Après une classe préparatoire littéraire et une licence de philosophie, elle intègre le département Ecrivain.e.s Dramaturges de l’ENSATT dont elle sort diplômée en 2018. Elle entre alors à l’Académie de la Comédie Française comme élève metteuse en scène/dramaturge pour la saison 2018/2019. La véritable histoire de la Gorgone Méduse, pièce écrite pour le Lynceus Festival 2021, est coup de cœur 2020 du Théâtre de la Tête Noire à Sarran, lauréat du prix Scenic Youth de la Comédie de Béthune et lauréat du DESC#1 du théâtre du Quai à Angers, qui le publie dans sa nouvelle collection.
Son dernier texte, C’est là que mon nombril est enterré, paru aux éditions Passage(s), est sélectionné par le comité de lecture Jeunes Textes en Liberté, a eu les Encouragements Artcena, et est lauréat du comité de lecture du Quartier des Autrices et des Auteurs du Théâtre des Quartiers d’Ivry.
Elle a été autrice associée à la scène nationale Les Scènes du Jura pour la saison 2022/2023 dans le cadre du dispositif Compagnonnage écriture de la DRAC Bourgogne-Franche Comté, et sera autrice associée au CDN de Tours sous la direction de Bérangère Vantusso à partir de janvier 2024.
Elle est accueillie en résidence en janvier et au printemps 2024 (dates en cours de confirmation), grâce à une bourse Découverte du CNL.
Maïna Madec
Née en 1986, Maïna grandi en Bretagne, au bord de la mer.
Elle a une pratique du théâtre et de l’écriture depuis l’adolescence.
Après avoir obtenu un baccalauréat littéraire option théâtre elle a suivi une formation de théâtre au conservatoire de Rennes.
Elle a obtenu un Master 2 de Lettres, Arts et Pensée contemporaine à l’université Paris 7 où elle a pu effectuer des recherches sur les mises en scènes de pièces de Jean Genet.
Aujourd’hui, elle partage son activité entre la scène et l’écriture.
Comédienne de la troupe du théâtre de l’Épée de Bois puis au sein de la compagnie Babylone pour le spectacle Frakas, elle collabore en tant que comédienne avec la compagnie Pareil Jamais.
Elle obtient le deuxième prix du Cercle des Nouveaux Écrivains pour la nouvelle Nul n’amadouera le chien du pont de l’Alma et son Récit d’un voyage en Biélorussie a été publié dans le journal Libération. Elle a effectué l’adaptation pour la scène de la Statue Intérieure du biologiste François Jacob en collaboration avec la comédienne Dominique Frot.
Le spectacle Miss Alaska Usa (création 2017 de la compagnie Lieux Dits Scénographies) qu’elle a créé en collaboration avec Camille Riquier traite de la disparition d’une île d’Alaska (conséquence du réchauffement climatique) et du sort de ses habitants de culture inuite.
Ce spectacle lui permis d’interpréter pour la première fois l’un de ses textes sur un plateau de théâtre.
Un prochain texte, Miss Monde autopsie est en cours d’écriture.
Maïna Madec est accueillie en résidence d’écriture à Cahors en février 2024 durant un mois, avec une bourse de Jeunes Textes en Liberté.
Anaïs de Clercq
Anaïs de Clercq est une autrice de théâtre française. Elle a grandi à Paris. Après le bac elle a étudié la géographie à la Sorbonne et l’arabe aux Langues O. Elle est partie un an au Caire apprendre le dialecte égyptien. A son retour elle a multiplié les stages et les petits boulots dans l’audiovisuel, l’édition, ou le social.
Elle a commencé à écrire après avoir effectué un stage dans une société de production où son poste consistait à lire des dizaines de scénarios chaque semaine. L’écriture a pris de plus en plus de place au cœur d’une vie professionnelle tumultueuse. Elle réside désormais à Bruxelles.
Elle est accueillie en résidence entre le 12 et le 25 février grâce à une bourse directement versée par Jeunes Textes en Liberté.
23h
[Fin de soirée conviviale]
Rue Nationale
Et la soirée se termine en musique, au Ti Kaz Kréol…
SAMEDI 15 JUIN – Cahors
14h
[Lecture] On Maronne, si ça te dit viens…
de et par Gustave Akakpo
Rue Nationale
Adélaïde Podevin, casançaise de naissance, kouroucienne d’adoption, patronne d’un food-truck et membre imminente de la Nouvelle Église Réformée, d’obédience évangéliste, se lance dans une drôle de prêche où elle mélange des croyances pas très catholiques et pas du tout bibliques, pendant qu’elle sert à manger à ses clients et clientes. Si sa prédication en déconcerte plus d’un, un appel du passé, de son passé finira par la prendre au dépourvu et le public avec.
Gustave Akakpo
Enfant, Gustave Adjigninou Akakpo se rêvait explorateur, chercheur, pionnier, voyageur intersidéral aux confins de l’espace, mais au final, sa nature douillette l’amène à jeter son dévolu sur l’imaginaire, à prospecter les interstices de l’être humain plutôt qu’à aller se cailler les miches au pôle nord. Et depuis, y a du monde qui grouille dedans sa chair, des histoires qui lui retournent l’estomac et lui filent l’envie de hurler au sommet d’une tour. Pour ne pas finir à l’asile, il s’exerce à différentes formes d’expression artistique socialement acceptables : dramaturge, comédien, conteur, metteur en scène, illustrateur, plasticien. Grand bien lui en a pris, ses textes sont joués en Afrique, en Europe et dans dans la Caraïbe, traduits dans une dizaine de langues, récompensés par divers prix et publiés aux éditions Lansman, Actes-Sud Papiers et Théâtrales.
Il est artiste associé au TDB, Théâtre Dijon Bourgogne.
15h
[Lecture] Marathon Girl
carte blanche aux E.A.T-Occitanie
Avec Claire Le Goff et Dominique Pompougnac
Rue Nationale
Une fois encore, On dit quoi ? s’ouvre aux partenaires de [la fabrique francophone]. Les écrivains associés du théâtre filiale Occitanie étant implantés à Cahors, c’est tout naturellement qu’une place leur est faite durant notre manifestation.
MARATHON GIRL
C’est l’anniversaire de Joy: elle a 12 ans. Sa meilleure amie Vinca lui a offert un journal intime – de sa famille, elle espérait un vélo, mais reçoit un pèse-personne et un kit de musculation. À la maison, ce n’est pas toujours la joie. Et puis il y a les commentaires à l’emporte-pièce de Tatie Lucette, ainsi que les moqueries et remarques blessantes de filles de sa classe. Le soir, Joy se confie à son journal, y pose ses rêves les plus secrets. Contre toute attente, le Cross intercommunal organisé par le collège sera pour elle une épreuve et une révélation.
Claire Le Goff
Après des études de lettres, Claire Le Goff se forme comme comédienne dans les conservatoires d’arrondissements parisiens, à l’Atelier International de Théâtre de Blanche Salant et à l’École supérieure d’art dramatique (ESAD), et développe sa pratique d’écriture chez Aleph-Écriture. Elle fonde la Compagnie Loge 33 à Guyancourt (Yvelines) devenue Compagnie Ghjuvanetta à Bastia, où elle enseigne la pratique du théâtre, anime des ateliers d’écriture et met en scène des spectacles. Elle est professeure de français langue étrangère pour le Greta de Haute-Corse. Elle a écrit Mademoiselle Grelon, pièce mise en scène par Françoua Garrigues dans « Accent circonflexe » (Bouffon Théâtre, Le Colombier) et parue aux Editions Lansman dans la collection « La Scène aux ados » et publié des nouvelles (Editions La Passe du vent, Musanostra).
16h30
[Qui dit Quoi ? Les écritures en dialogue]
Place Saint Priest
Discussion littéraire animée par Gustave Akakpo.
Avec les autrices et auteurs invité·e·s durant l’événement
Venu·e·s des quatre coins de la francophonie, une dizaine d’autrice et d’auteurs se retrouvent à Cahors pour discuter de leur rapport à la langue française. Les publics présents seront invités à prendre part aux échanges et à témoigner de leur propre rapport à la langue.
18h30
[Lecture] Les Portes
De et avec Gauz’, avec Kader Lassina Touré et Yaya Mbilé Bitang
par la Cie Détroit-Fotruc
Rue Nationale
La compagnie Le Détroit-Fotruc a été imaginée et fondée par le comédien et metteur en scène Kader Lassina Touré et l’écrivain Gauz’, tous deux d’origine ivoirienne.
Porte de la naissance, porte de l’enfance, porte de la vie, porte de l’âme, porte de la mort, porte du ciel, porte des étoiles… tout mène à des portes qui conduisent à des portes qui dirigent vers des portes qui s’ouvrent sur des portes qui guident à des portes… tout ! C’est cela qui fait de nous une espèce en migration perpétuelle. C’est pourquoi « migrants » est le plus beau terme, le plus approprié jamais utilisé dans l’espace communautaire mondialisé pour désigner l’humain. Migrants !
Les portes, troisième volet de ce que Gauz’ nomme sa « trilogie des sans-papiers », est le premier projet porté par le duo. Cette pièce revient sur les évènements qui ont véritablement planté le « sans-papiers » dans la conscience collective française voire européenne : l’occupation de l’église Saint-Bernard durant l’été 1996 par une « bande de clandestins » (terme du préfet de police de l’époque) et leur expulsion violente par près de 2000 CRS sous les objectifs de dizaines de caméras.
* En cas d’intempéries, les lectures et rencontres auront lieu à [la fabrique francophone] : 256 quai Ségur d’Aguesseau
20h
[Projection] Arrêter le cycle
Discrimétrage, avec Maël Lucas – le Laboratoire de transition vers les droits culturels
La Ligue de l’enseignement du Lot et le Centre social et culturel l’Escale – Pradines
Durant deux semaines en avril 2024, l’équipe de [la fabrique francophone] était mobilisée pour accompagner les jeunes de Pradines autour de la réalisation d’un court métrage abordant la question des discriminations.
Ce projet, Discrimétrage, est porté par la Ligue de l’Enseignement du Lot avec le soutien de la Région Occitanie.
Ce projet de réalisation de court-métrage est l’occasion de collaborer avec Maël Lucas, coordinateur du Laboratoire de Transition vers les droits culturels, à Bordeaux.
Formé initialement à l’audiovisuel, Maël Lucas sait conjugueur des compétences professionnelles spécifiques et une approche basée sur la relation et les droits humains fondamentaux.
21h
[DJ set] à La Poule aux Potes
La Poule aux Potes – Café associatif de Cahors
Cette année, c’est La Poule aux Potes qui accueille la soirée musicale.
DJ Yuri
DJ Yuri était présent lors de la deuxième édition de On dit quoi ? en 2023. Il avait clôturé la soirée sous la pluie et sa prestation avait dû être écourtée. C’est donc avec joie qu’il revient cette fois-ci « à couvert », bien décidé à nous faire voyager à travers les continents et les vinyles.
DIMANCHE 16 JUIN – Anglars Juillac
14h
[Rencontre littéraire]
avec Julie Bouriche et Clara Benoît-Casanova
& Julie Nice – La Goliarde, résidence d’écriture
Scène d’Anglars, Anglars-Juillac
Clara Benoît-Casanova
Clara Benoît-Casanova est accueillie du 26 avril au 5 mai puis du 17 au 30 juin 2024. Ces deux temps de résidence seront consacrés à l’écriture d’une série de fictions radiophoniques intitulée Le Bain de la Grenouille, une enquête intime et documentaire sur les relations toxiques dans le milieu artistique.
« Dans cette série, je souhaite explorer les mécanismes des relations toxiques dans le cadre professionnel et questionner le milieu de la création artistique et ses représentations en partant de mon expérience personnelle, mais aussi en interrogeant des acteurs du milieu, des personnes extérieurs et des spécialistes de la santé mentale. »
Julie Bouriche
Julie Bouriche est accueillie en résidence à Cahors du 15 au 30 juin 2024. Actrice depuis 15 ans, elle se consacrera à l’écriture de son premier spectacle pour la scène : Rebirth of Venus.
« Re-Birth of Vénus est une écriture contemporaine inspirée de témoignages de vie, de mythologies et de sagesses ancestrales sous forme de récit fantastique.
Le texte nous parle de la vie et de la mort, de nos deuils et de nos renaissances.
Des stratagèmes de notre cerveau pour éviter de trop souffrir face aux épreuves.
C’est une prière de résilience, un poème de paix.
Une révérence aux rencontres visibles et invisibles qui guident nos destinées, et nous soutiennent à déployer nos rêves. »
Julie Nice
Julie Nice est professionnelle du livre & de l’événementiel depuis près de vingt ans.
Depuis 2021, elle est installée à Saint-Martin-le-Redon. Elle y participe à la préfiguration d’un lieu unique en son genre, sur 3000m2, dédié à la création artisanale et artistique, la Source des Artistes.
Elle a fondé une association à vocation culturelle, la Goliarde, avec des personnes passionnées de transmission et de partage, pour promouvoir la création littéraire contemporaine dans la Vallée du Lot. Résidences d’artistes, festival du livre et du vin, de nombreuses actions y sont en cours de création.
15h
[lecture] – Je pars – anatomie des départs en lutte
De et par Rudy Gardet
Scène d’Anglars
L’auteur et scénographe, Rudy Gardet est accueilli à Cahors du 9 au 22 octobre pour se consacrer à l’écriture du spectacle Je Pars, pour lequel il mène un travail documentaire depuis 2019.
Je pars est un texte-lieu de mémoire alternatif et éphémère, une contre-commémoration des luttes, de l’oppression et de l’émancipation, porté par un locuteur omniscient.
Sous la forme de la litanie, des personnes, groupes, peuples ayant subi et combattus des oppressions liées à leurs origines, à leurs cultures, à leurs genres ou à leurs classes sociales sont cités par fragments ciselés. Dans une fresque d’images, de lieux et de paysages fugaces, sont aussi célébrés, parmi toutes ces résistances, les coups fourrés, les fêtes, les réussites et les joies – même désespérées.
Rudy Gardet
Rudy Gardet est scénographe de formation (ENSATT, promotion 77).
Ses sujets de prédilections sont tantôt les espaces marionnetiques, animés par des objets et leurs machineries, tantôt la création d’espaces structurés. Plastique, son travail rejoint la performance et la manipulation physique de la matière.
Iel a collaboré avec Simon-Elie Galibert pour la création de Sans Fins, carte blanche mise en scène au Théâtre de la Cité – CDN Toulouse Occitanie. Récemment, son travail a pris différentes pistes, en scénographie avec Pierre de Brancion et son texte Maladie Blanche (Paris/Marseille) et le collectif Fléau Social pour le spectacle Qu’importe le dépeçage, en recherche – entre innovation et création – autours du matériau mycelium (racines des champignons) avec l’association Mycotopia.
16h00
[Spectacle] Murmuration(s)
de Lila Janvier, par la Cie Les Toiles Cirées
Scène d’Anglars
MURMURATION[S] naît de l’envie de raconter nos rapports de cohabitation avec les oiseaux. Les oiseaux qui sont partout, nous offrant une proximité immédiate avec le monde sauvage, à la campagne comme en ville. Ça vient d’un besoin d’écrire sur les liens invisibles qui existent entre eux et nous.
C’est une fiction qui s’inspire de 3 années de recherches auprès d’ornithologues et d’habitant.es qui ont eu envie d’observer cette question-là avec nous. Une matière documentaire pour tisser notre histoire en restant connectés à la réalité scientifique du sujet.
Ça joue dehors, là où se côtoient urbain et naturel. Une quadriphonie englobe le public. Et l’espace tout autour est notre terrain de jeu.
On veut aiguiser la contemplation et l’écoute, en renversant les rapports de force.
On voulait mêler théâtre et radio, pour que l’histoire se raconte avant tout via les sons. Alors on a sculpté une forme radio-scénique. Cette forme-là nous permet aussi de jouer dedans : le spectacle
devient une expérience radiophonique en live, permettant au public d’imaginer les paysages, de projeter ses propres images mentales en décorum.
Lila Janvier
Elle se forme auprès de Pierre Debauche, au Théâtre du Jour. Elle développe ensuite sa fibre artistique en pensant à Arthur Rimbaud, Denis Lavant, Patti Smith, Kantor, Pina Bausch, Maïakovski. En 2015, elle rejoint les Toiles Cirées et sa fibre IN SITU. Là, elle se met à écrire, à récolter des paroles. En 2020, elle développe un double amour : les oiseaux et les narrations sonores. Elle mène depuis 3 ans une recherche scientifico-philosophico-artistique sur notre rapport de cohabitation avec les oiseaux, à travers des formats d’expérimentations qui donnent naissance aujourd’hui à MURMURATION[S], tragi-poésie d’invasion.
Les partenaires
Jeunes Textes en Liberté
Cinéma Le Grand Palais
La Poule aux Potes
Les E.A.T-Occitanie
Librairie La Fourmi Rouge
Le Dousil
Le Ti Kaz Kréol
Antenne d’Oc
Avec le soutien de
La Région Occitanie
Le Département du Lot
La Communauté de Communes Vallée du Lot et du Vignoble
La Ville de Cahors
La Fondation Crédit Mutuel pour la Lecture